Encyclopédie Barbare et Volubile de la Rue Mouchetard (et de ses environs)
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Encyclopédie Barbare et Volubile de la Rue Mouchetard (et de ses environs)
Voici un recueil incomplet de parchemins, de gribouillis et autres feuilles volantes à l'intension du sorcier décidant de se balader dans le Quartier Sorcier.
Chacun peut y apporter sa petite touche, son commentaire, son dessin ou son idée. Tout s'imbrique, ou non, tout se lie et s'embrasse, ou non.
Chacun peut y apporter sa petite touche, son commentaire, son dessin ou son idée. Tout s'imbrique, ou non, tout se lie et s'embrasse, ou non.
Re: Encyclopédie Barbare et Volubile de la Rue Mouchetard (et de ses environs)
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Re: Encyclopédie Barbare et Volubile de la Rue Mouchetard (et de ses environs)
« L’une des boutiques les plus connues de la Ruelle Sombre est « L’Étrangeté ». Elle est la seule visible depuis la Montée des Parapluies, et elle est tenue depuis 1521 par La Femme-Nuit. Ce fut tour à tour une échoppe d’ingrédients magiques rares, un bar miteux, un hôtel particulièrement glauque puis un magasin d’artefacts de manufacture gobeline. Désormais, c’est un peu de tout ça à la fois. La Femme-Nuit, que l’on dit éternelle car son nom hante les lieux depuis l’ouverture, s’adonne aujourd'hui au piercing barbare et au tatouage ethnique profondément indélébile.
Elle peut occasionnellement être aperçue avec un homme ou une femme, qu’elle ne conserve comme dessus de lit jamais plus de deux semaines.
Elle est crainte, et pour cela, elle est aimée.
Au fond de sa boutique, après une porte sombre, un long couloir, puis un rapide passage dans la cours intérieure où pourrissent les sorciers assez stupides pour avoir provoquer la colère de La Femme-Nuit, se trouve une simple pièce, très mal éclairée, où un vieil illuminé offre de vous aider à retrouver ce que vous cherchez, si vous lui apportez des photographies magiques. Je l’ai vu faire un jour, et c’est... très impressionnant. Il scrute les photographies, collant quasiment sa rétine contre l’image. Plus la prise de vue est récente, et plus les chances de réussite sont importantes. C’est un service onéreux et réservé aux connaisseurs. La Femme-Nuit est intransigeante avec le fond de sa boutique. »
Elle peut occasionnellement être aperçue avec un homme ou une femme, qu’elle ne conserve comme dessus de lit jamais plus de deux semaines.
Elle est crainte, et pour cela, elle est aimée.
Au fond de sa boutique, après une porte sombre, un long couloir, puis un rapide passage dans la cours intérieure où pourrissent les sorciers assez stupides pour avoir provoquer la colère de La Femme-Nuit, se trouve une simple pièce, très mal éclairée, où un vieil illuminé offre de vous aider à retrouver ce que vous cherchez, si vous lui apportez des photographies magiques. Je l’ai vu faire un jour, et c’est... très impressionnant. Il scrute les photographies, collant quasiment sa rétine contre l’image. Plus la prise de vue est récente, et plus les chances de réussite sont importantes. C’est un service onéreux et réservé aux connaisseurs. La Femme-Nuit est intransigeante avec le fond de sa boutique. »
Re: Encyclopédie Barbare et Volubile de la Rue Mouchetard (et de ses environs)
Le Chariot sans roue du Monsieur en Jaune
Le monsieur possède un grand manteau jaune qui le rend reconnaissable parmi tous les vendeurs du quartier. Il parait que le monsieur a un jour décidé de vendre de la nourriture de façon ambulante. Et comme il vivait dans la Montée des Parapluies, il préféra construire son chariot sans y ajouter les roues. "Comme ça, disait-il, je ne m'embêterai pas à le faire grimper dans les escaliers!!"
L'homme trainait un chariot fait de planche de bois pourris, anciens et perdus. Un vieux parapluie, de ce qui flottent encore la nuit, parfois, près de chez lui, surplombait le tout et protégeait les victuailles des intempéries, et plus fatalement, du soleil.
Il faisait toujours chaud près du cœur enchanté du chariot, où cuisait les tourtes, les poêlées et les grattins. La spécialité du Monsieur en jaune? Les champignons. Chanterelles, bolets, cèpes, girolles, Trompette de la mort... Il savait les trouver, il savait les préparé, il savait les cuisiner.
Le plus intriguant au final, était sa façon de les préparer : il proposait à chacun de choisir sa méthode, ce qu'il voulait voir apparaitre dans son bol, du moment qu'il s'agissait de champignons.
Le monsieur possède un grand manteau jaune qui le rend reconnaissable parmi tous les vendeurs du quartier. Il parait que le monsieur a un jour décidé de vendre de la nourriture de façon ambulante. Et comme il vivait dans la Montée des Parapluies, il préféra construire son chariot sans y ajouter les roues. "Comme ça, disait-il, je ne m'embêterai pas à le faire grimper dans les escaliers!!"
L'homme trainait un chariot fait de planche de bois pourris, anciens et perdus. Un vieux parapluie, de ce qui flottent encore la nuit, parfois, près de chez lui, surplombait le tout et protégeait les victuailles des intempéries, et plus fatalement, du soleil.
Il faisait toujours chaud près du cœur enchanté du chariot, où cuisait les tourtes, les poêlées et les grattins. La spécialité du Monsieur en jaune? Les champignons. Chanterelles, bolets, cèpes, girolles, Trompette de la mort... Il savait les trouver, il savait les préparé, il savait les cuisiner.
Le plus intriguant au final, était sa façon de les préparer : il proposait à chacun de choisir sa méthode, ce qu'il voulait voir apparaitre dans son bol, du moment qu'il s'agissait de champignons.
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